Pierre Henry, grand-père de la musique électro, référence incontournable pour les pratiquants, fête ses 80 ans. Universal m'a demandé d'imaginer des couvertures pour un coffret de trois CD.
Pour moi, l'œuvre de Pierre Henry me replonge à la fin des années soixante dans lesquelles je mélange, dans le désordre, le free jazz, Alan silva, Jimi Hendrix, le 'Traité des objets musicaux' de Pierre Schaeffer, ancien acolyte de Pierre Henry, les happenings, les concerts dans les halles de Baltard encore dans le centre de Paris, John Cage, Red noise (le groupe de Patrick Vian, fils de Boris), Actuel (avant Bizot), John Mayall, Sonny Sharrock, Soft Machine et Albert Ayler, et les Mothers of Inventions de Frank Zappa. Justement, j'avais été marqué par deux des albums des Mothers : 'Uncle Meat' et 'Burnt Weeny Sandwich'. Une musique absolument nouvelle, qui le reste encore, en marge, mélant rock, soli de guitares, wap-doo-wap, jazz, musique électronique, bruitages, humour corrosif et textes politiques anars, bandes magnétiques, sampling et loops bien avant l'heure, le tout dans un collage d'inspiration dada.
Une habitude courante de ceux qui écoutaient des disques alors qu'ils n'existaient encore que sous la forme de vinyls de 30 cm de diamètre était de contempler la pochette du disque en écoute. Et celles d'Uncle Meat et Burnt Weeny Sandwich valent leur pesant de cacahuètes ! Je les ai toujours, je les garde soigneusement : d'incroyables collages d'objets, de matières collantes poisseuses, de véritables dents, des morceaux de mannequins, de mécaniques, de pièces électroniques, de photos… Magnifique et mémorable.
L'auteur de ces œuvres s'appelle Cal Schenkel. Il a concu le graphisme et illustré de nombreuses pochettes des Mothers of Invention puis de Frank Zappa (voir aussi celle de Ruben and The Jets).
Pour moi, la musique de Pierre Henry, même si elle est moins délirante que celle de Zappa, évoque elle aussi le collage, le montage. A présent que vous avez eu le courage de tou lire, vous pouvez comprendre pourquoi j'ai proposé ces illustrations à Pierre Henry et Universal. Et çà leur plait !
Pour moi, l'œuvre de Pierre Henry me replonge à la fin des années soixante dans lesquelles je mélange, dans le désordre, le free jazz, Alan silva, Jimi Hendrix, le 'Traité des objets musicaux' de Pierre Schaeffer, ancien acolyte de Pierre Henry, les happenings, les concerts dans les halles de Baltard encore dans le centre de Paris, John Cage, Red noise (le groupe de Patrick Vian, fils de Boris), Actuel (avant Bizot), John Mayall, Sonny Sharrock, Soft Machine et Albert Ayler, et les Mothers of Inventions de Frank Zappa. Justement, j'avais été marqué par deux des albums des Mothers : 'Uncle Meat' et 'Burnt Weeny Sandwich'. Une musique absolument nouvelle, qui le reste encore, en marge, mélant rock, soli de guitares, wap-doo-wap, jazz, musique électronique, bruitages, humour corrosif et textes politiques anars, bandes magnétiques, sampling et loops bien avant l'heure, le tout dans un collage d'inspiration dada.
Une habitude courante de ceux qui écoutaient des disques alors qu'ils n'existaient encore que sous la forme de vinyls de 30 cm de diamètre était de contempler la pochette du disque en écoute. Et celles d'Uncle Meat et Burnt Weeny Sandwich valent leur pesant de cacahuètes ! Je les ai toujours, je les garde soigneusement : d'incroyables collages d'objets, de matières collantes poisseuses, de véritables dents, des morceaux de mannequins, de mécaniques, de pièces électroniques, de photos… Magnifique et mémorable.
L'auteur de ces œuvres s'appelle Cal Schenkel. Il a concu le graphisme et illustré de nombreuses pochettes des Mothers of Invention puis de Frank Zappa (voir aussi celle de Ruben and The Jets).
Pour moi, la musique de Pierre Henry, même si elle est moins délirante que celle de Zappa, évoque elle aussi le collage, le montage. A présent que vous avez eu le courage de tou lire, vous pouvez comprendre pourquoi j'ai proposé ces illustrations à Pierre Henry et Universal. Et çà leur plait !